#25. Développer un cadre de négociation sectorielle pour l'industrie des pièces automobiles.
Des conditions de travail normalisées, telles que les salaires et les avantages sociaux dans un secteur ciblé, offrent une certaine stabilité et sécurité aux travailleuses et travailleurs, en particulier dans une industrie des pièces automobiles marquée par une forte pression et une grande concurrence en termes de coûts. Contrairement au secteur de l'assemblage automobile, composé d'une poignée de fabricants d'équipement d'origine dont les salaires et les avantages sociaux sont généralement alignés et respectent les conditions du règlement cadre négocié par Unifor, l'industrie des pièces représente un éventail de grandes entreprises de premier niveau et de petites entreprises de deuxième niveau. Par conséquent, les taux horaires de rémunération sont éparpillés, allant du salaire minimum à plus de 30 $ l'heure selon le fournisseur, tout comme les avantages sociaux, les taux de prime et les autres conditions d'emploi. À l’instar d'autres pays constructeurs d'automobiles, y compris ceux d'Europe, les gouvernements du Canada doivent explorer les mérites d'un cadre de négociation collective sectorielle visant à soutenir les travailleuses et travailleurs, à créer une certitude de coûts pour les fournisseurs et à éliminer l'incitation à réduire les coûts de la main-d'œuvre comme moyen d'attirer les investissements.